Miroir, miroir, dis nous si notre Indice de Masse Corporelle (IMC) convient ? Il s’agit ici de déterminer dans quelles mesures l’IMC reste fiable et à quel moment il faut relativiser les résultats obtenus par cette fameuse équation mathématique.
Les scientifiques et autres médecins tendent à dégager 5 voire 6 différents groupes dans le tableau de classification de l’IMC : après résultat du calcul on peut donc être classé dans la case dénutrition, maigreur, corpulence normale, surpoids, obésité modérée ou encore dans la case obésité morbide pour les IMC qui dépassent les 40.
Il est dit que l’IMC est fiable pour les adultes entre 16 et 70 ans dans la mesure où pour les jeunes enfants et les séniors il existe d’autres modes de calcul et une interprétation différente des résultats, de ce fait quelles sont les failles réelles de l’IMC pour un adulte ?
L’IMC ne considère pas la masse musculaire ni même la masse osseuse de votre anatomie qui influencent pourtant les résultats d’un tel diagnostic.
L’IMC de la femme enceinte
Déjà si vous êtes enceinte, les résultats ne devront pas être pris en compte de la même manière que si vous faisiez le même poids en temps normal.
L’IMC du sportif de haut niveau
Tout comme pour la femme enceinte, l’IMC n’est pas fiable lorsqu’il s’agit de sportifs de haut niveau dans la mesure où pour ces derniers, la masse musculaire est fortement élevée ce qui ne constitue donc pas un signe de santé mauvaise, bien au contraire…
L’IMC et le handicap
D’autres catégories de personnes telles que les handicapés qui observent un membre amputé ne doivent pas considérer directement le résultat de l’IMC qu’il faudra corréler automatiquement avec d’autres données avant de s’avancer à toute conclusion.
À plus grande ampleur, il faut rappeler que l’être humain présente de nombreuses différences morphologiques selon ses origines, ses gènes et ses habitudes alimentaires ainsi dans un pays une même personne peut présenter un IMC jugé tout à fait normal tandis que ce même indice sera taxé d’obésité modéré ailleurs.
L’OMS et le corps médical insistent sur le fait que l’IMC reste une donnée à mettre en relation avec plusieurs autres facteurs donc avant de pouvoir statuer sur son état de santé par rapport à son IMC, il faut obtenir un avis médical sur la question avant toute tentative de régime.