En 2008, dans le cadre d’un projet de recherche sur le riz, 68 élèves chinois ont consommé du riz génétiquement modifié. Récemment, des chercheurs américains ont dénoncé cette expérimentation menée sur des enfants âgés de 6 à 8 ans d’une école primaire de Hengyang, Province du Hunan.
Dans l’American Journal of Clinical Nutrition a été publié le 1er août 2012 un article indiquant que 60% des apports quotidiens en vitamine A peuvent être fournis par 100 à 150 grammes de « riz doré », selon les chercheurs de l’Université Tufts de Boston, dirigés par Tang Guangwen.
Les recherches ont mené à la conclusion que des enfants chinois ont servis de cobayes humains, car les lois ne permettent pas ce genre de recherche aux Etats-Unis et une possible faille législative concernant les cultures génétiquement modifiées subsiste en Chine.
En 2001, des essais d’alimentation à base de quelques grains de « riz doré » de Tufts ont été effectués en Allemagne sur des souris. On y a découvert que les grains contiennent moins de 1% du taux escompté de teneur en caroténoïdes. Le processus a été abandonné après découverte que la cuisson en enlève encore 50% de plus.
En 2009, des lettres de protestation contre les recherches de Tufts ont été envoyées par 22 scientifiques du monde entier. Certaines molécules que l’on retrouve dans le produit étant déclarées néfastes pour les cerveaux en développement.
Le professeur Dave R. Schubert dénonce aujourd’hui les tests effectués sur les enfants chinois et considérés contraires aux règles éthiques et au Code de Nuremberg, qui exclut les enfants de moins de 10 ans de la liste des personnes légalement aptes à servir de cobayes humaines. Le recours à des enfants en bas âge a été nié par les auteurs de l’article publié en aout 2011.
Du riz génétiquement modifié, appelé "riz doré", a été donné à des enfants d’une école primaire chinoise, dans le cadre de recherches illégales.
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